Bousille et les Justes

Montréal, 1959. La famille Grenon, jusque-là honorable dans son patelin de St-Tite, se prépare à subir le procès du plus jeune fils, Aimé, accusé de meurtre. Le malheureux événement s’est déroulé devant un seul témoin, Blaise Belzile, dit Bousille, dont le témoignage s’avère crucial. Or, apparemment, certains éléments du témoignage semblent être plus nuancés que prévu, rendant le verdict incertain. Pour échapper au déshonneur, la famille mettra tout en œuvre afin d’éviter une condamnation. Créée juste avant la Révolution tranquille, au moment où le Québec prenait son élan pour s'affranchir de l'emprise de la religion, et considérée comme une des premières pièces contemporaines du répertoire théâtral québécois, Bousille et les Justes brosse le tableau grinçant d'une société où les apparences font foi de tout, trouvant en cela un écho troublant, voire percutant, de modernité.
Texte : Gratien Gélinas
Mise en scène : Martin Foy
Scénographie : Denis Turgeon
Distribution


« 1 : 54 -- Tout ce qui compte, c'est que je le sorte de là les mains nettes, lui. »


« 4 : 35 -- Prie pour qu'on gagne, c'est tout ce que je te demande. »
La mère
Hélène Guérin
Henri Grenon
Louis-René Clément


« 3 : 26 -- Il faut que tu oublies ton projet au sujet de Bousille. Je te le demande en grâce. »
Noëla Grenon
Isabelle Heath


« 2 : 290 -- Oui, j'ai eu le béguin pour lui. Avant de le connaître, oui. »
Colette Marcoux
Véronique Laroche


« 2 : 109 -- C'est simple : dis la vérité. Tu témoignes, tu fais pas un discours électoral. »


« 1 : 206 -- Je vais vous le dire en deux mots, moi, le comment et le pourquoi de tout ce gâchis-là. »


« 2 : 361 -- Je voudrais tellement dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, voyez-vous. »


« 4 : 71 -- Ceux qui s'en remettent en toute confiance à la justice divine ne sont jamais déçus. »
Phil Vezeau
Steve Méthot
Le frère Nolasque
Marc Tremblay
Bousille
Jean-Nicolas Roy
Aurore Vezeau
Lucie Nadeau


« 1 : 266 -- Évidemment, je vous promets rien. »
Maître Lacroix